Bilan d’activité de l’année 2000

lundi 6 mars 2023
par  LEA

L’année 2000 aura été excellente pour la collecte des ouvrages, mais Lire en Afrique est à la peine avec les questions de logistique pour le stockage et les transports. Elle continue à solliciter des dons auprès des fondations mais ce sont les C.E. où travaillent les membres de Lire en Afrique qui répondent positivement.

Plus de 15 000 ouvrages collectés

Nous avons collecté et stocké 15 000 livres qui sont en attente d’expédition, de quoi équiper les nouvelles bibliothèques du réseau Lire en Afrique.
Ces ouvrages ont été collectés dans les bibliothèques de Massy Palaiseau, Bobigny, Sucy en Brie, Choisy le Roy. Chantilly et d’une collecte du Lyons Club à Nuit Saint Georges.
En plus de ces 15 000 ouvrages, les bibliothèques nous ont réservé :
-  35 cartons de livres à la bibliothèque du CE du Crédit lyonnais,
-  20 cartons d’ouvrages du programme chez Marlène
-  3 cartons de livres jeunesse à la bibliothèque du CE de la Banque de France
Pour compléter ces fonds collectés, nous avons acheté auprès de la maison d’édition Présence Africaine, qui nous accorde une réduction de 30% sur le prix catalogue, une liste d’ouvrages, à la fois romans du programme et documentaires sur l’Afrique.
Au festival d’histoire de Blois, nous avons également acheté 8 exemplaires des mémoires d’un malien « Almamy » que l’éditeur Grandvaux nous a vendu à moitié prix. L’auteur présent sur le stand de l’éditeur, qui a interviewé ce malien, était touché que cette mémoire puisse être présente dans des bibliothèques sénégalaises.

Pour l’acheminement vers Dakar, les choses ne sont pas si faciles

L’ancien système de transport via la marine nationale (armée) a été revue, c’est maintenant le ministère de la défense qui pilote tout. Elle nous a accordé 1000 Kg, puis sur l’intervention de Omar Sarr (ministre de la pêche au Sénégal et maire de Dagana), 2000 Kg, ce qui représente au mieux le quart de ce que nous devons expédier.

Nous allons devoir affréter un envoi : 2000 FF environ la tonne et 1000 FF de frais de dédouanement à payer sur place, et des formalités complexes de dédouanement à Dakar.

Recherche d’un local à Montreuil pour stocker 15000 livres

La cave de Patricia est pleine : 3000 ouvrages environ, le garage de Marie Josèphe Devillers également. Nous avons besoin d’un local où stocker les livres collectés en attente d’expédition, nous multiplions les démarches :
-  La mairie de Montreuil, qui, au départ, nous avait laissé quelques espoirs,
-  Une grosse entreprise de Montreuil qui dispose de beaucoup de locaux inutilisés. En dernier ressort, elle nous a fait savoir, que, travaillant pour l’armée, elle ne peut héberger nos cartons dans ses locaux vides pour cause de « secret défense ».
-  Le voisinage avec une campagne de lettres
-  L’office HLM de Montreuil nous a proposé des locaux avant de se rétracter en avançant les motifs suivants :
-  La remise en état pour la location (1200 FF par mois pour 50 m2) leur reviendrait trop cher,
-  LEA n’était pas dans leur programmation annuelle,
-  Puis, en dernier, pour impossibilité de stocker du papier pour des raisons de sécurité.

Après un an de démarches restées infructueuses, nous avons décidé de louer un garage à Montreuil (contrat au nom de Marie Josèphe Devillers) pour 450F par mois. Le garage loué est une solution médiocrement satisfaisante. Ce garage est de très mauvaise facture et l’humidité ramollit les cartons. La recherche des cartons de bouteilles d’’eau dans les grandes surfaces étant devenues quasi impossible depuis la livraison des bouteilles directement sur palettes filmées, nous avons acheté 1000 cartons de réforme et des palettes d’occasion, ce qui nous facilite grandement la tâche : plus de recherche désespérée de cartons auprès des commerçants à chaque collecte, et ces formats normalisés facilitent le stockage, économisent l’espace et stabilisent les palettes.

L’équipe de collecte s’est étoffée

L’équipe de collecte s’est étoffée. Y ont participé cette année : Eliane Lallement et Marie Josèphe Devillers, Alain Sarkissian, Annick Costaouec, Régine Larrivière et Régine Corlay.

Financement, il nous faudrait maintenant des financements institutionnels

Campagne de demande de dons auprès des particuliers
La campagne de 99 avait bien marché. Aubert Dulong est en train de contacter des personnes qu’il a identifiées comme susceptibles de nous faire des dons.

Campagne auprès des institutions
Nous nous lançons dans une campagne de demande de subventions auprès des institutions, avec l’objectif d’obtenir 20 000 F à 60 000F par an. Seule possibilité pour renforcer et renouveler les fonds des bibliothèques.
Démarches
-  Conseil Général Ile de France, (une première réponse défavorable)
-  Fondation Hachette (réponse négative pour la deuxième année consécutive).
-  Mairie de Montreuil. Lire en Afrique est maintenant inscrite à la maison des associations et peut – si besoin- disposer de salles de réunion, participer à la journée des associations. Nous recevons maintenant les informations des autres associations avec une demande de participation à des journées culturelles sur l’Afrique.

Opérations avec les Comité d’Etablissement.
Le CE de Mazars nous a octroyé 10 000 FF, que nous n’avons pas encore reçus à ce jour. Nous attendons également un don du CE de l’air liquide.
L’opération avec le CE de la SNECMA nous a rapporté 11450 FF. Nous avions participé à une journée sur l’Afrique (débat, expo avec vidéos) organisé par le CE SNECMA, section bibliothèque (vente des vidéos, CD, livres d’occasion au profit de Lire en Afrique).
Matériel d’exposition pour participer à n’importe quelle opération de promotion.
Les panneaux réalisés sur Lire en Afrique par le CE de la SNECMA nous ont été donnés (en tout 6 panneaux avec des photos agrandies et des textes qu’on pourra actualiser). Nous avons réalisé 2 vidéos, l’une sur Yoff (20 minutes), l’autre sur Sébikotane (7 minutes


Navigation

Articles de la rubrique

  • Bilan d’activité de l’année 2000