Bilan des activités de Lire en Afrique en 2001

lundi 6 mars 2023
par  LEA

L’année 2001 a vu le réseau des bibliothèques Lire en Afrique sortir de la presqu’ile du Cap Vert avec 6 nouveaux projets et a envisagé la création d’un réseau informatique des bibliothèques. Elle marque également une inflexion de la part des interlocuteurs institutionnels de Dakar qui nous offrent un soutien à l’action que nous menons en faveur de la lecture.

Notre premier séjour d’une semaine en Janvier 2001 a permis de visiter toutes les bibliothèques du réseau ainsi que les futurs projets LEA, tandis que le second, en Avril, a été consacré à

  • La tenue du 3ème séminaire annuel des bibliothécaires du réseau Lire en Afrique
  • La réorganisation de la bibliothèque de Sébikotane
  • Un contact avec le réseau des CLAC (Centre de Lecture et d’Action Culturelle) de l’O.I.F.
    Une prise de contact avec :
    • Joel Lebret, conseiller culturel à l’ambassade de France
    • Marietou Diongue Diop, responsable du bureau du livre et de la lecture au Ministère de la Culture
    • Maguette Diop, responsable du réseau des bibliothèques au ministère de l’Éducation Nationale Sénégalais.
    • Rencontre de Joel Lebret, attaché culturel à l’ambassade de France à Dakar

SEJOUR 1 : JANVIER

Visites des futurs projets

Projet Dagana : La construction du centre culturel est terminée. Tout est OK pour expédier la dotation prévue. L’installation peut se faire – la formation des bénévoles est programmée pour décembre 2001

Projet Matam : Nous allons accélérer la réalisation de ce projet pour profiter du transport vers Dagana en envoyant le maximum de livres, la logistique transport est trop compliquée pour nous. Nous trouvons un accord avec l’association des matamois de France :
- Ils font fabriquer les étagères selon le plan proposé et prennent en charge leur quote-part de frais de transport. De plus, ils ont trouvé un collectif de jeunes travailleurs nantais qui s’engage à construire le nouveau local au cours d’un chantier pendant l’été 2001.
- LEA met à disposition de Matam un fonds important 6 000 à 7 000 livres de façon à ne pas avoir à réexpédier d’autres livres avant plusieurs années. Nous participerons à l’installation en décembre 2001 ainsi qu’a la formation des futurs bibliothécaires.
- Omar Sarr, maire de Dagana prendra en charge les livres depuis le port de Dakar et accepte de transporter les livres pour N’dande et Matam (jusqu’à Dagana).

Projet N’Dande : OK pour la dotation prévue

Projet Tilmakha : mise en sommeil en attendant de bonnes nouvelles de la part de Mor Fall.

Projet M’Backé : mise en sommeil pour l’instant.

Projet Thiaroye KAO : Nous avons visité le site et rencontré l’équipe demanderesse d’une bibliothèque à constituer.

Visite des bibliothèques du réseau Lire en Afrique

Bibliothèque de Sébikotane
Bien équipée pour l’instant. Pas de nouvelles dotations à prévoir avant longtemps. Cependant le classement fait défaut et le nettoyage laisse à désirer. Nous décidons d’une journée de travail collectif pour tout remettre en ordre.
Lorsque nous arrivons, l’association des élèves et étudiants de Sébikotane, dont Assane Seck est le président, tient sa première réunion publique au foyer des jeunes. Cette association est née à la bibliothèque.
Avec les bibliothécaires déjà arrivés, nous commençons à nettoyer et réorganiser les étagères en délimitant de zones par type de public. Nous envoyons chercher Babacar Diouf qui n’arrivera que quelques heures plus tard. Il dormait. Tout est très sale et nous commençons par laver le sol, les étagères. Il aurait fallu nettoyer chaque livre également. Nous réorganisons. Au plus fort de l’action, nous sommes plus de 10. Nous nous apercevons qu’il est nécessaire que nous soyons là pour ces travaux : l’organisation et le classement ne sont pas des notions dont ils comprennent la nécessité, ni la technique. Distinguer un roman d’un ouvrage jeunesse ou d’un documentaire ne leur est pas facile. Classer par ordre alphabétique pose également d’énormes problèmes. En fait toutes ces tâches leurs sont étrangères.

Bibliothèque de Bargny
Nous allons leur envoyer les livres prévus. Lors de notre prochain séjour nous essayerons de réaménager les locaux pour pouvoir dégager de la place et envoyer d’autres livres.

Bibliothèque de Keur Massar On attend le bilan et la nouvelle municipalité.

Bibliothèque de Ouakam On attend le bilan et la nouvelle équipe.

BOSY : On peut envoyer de nouveaux livres en particulier des livres jeunesse.

Yoff 2 Aminata Sow Fall
La bibliothèque a été fermée par le nouveau directeur Mr Touré remplaçant de Mr Diagne parti à la retraite. Nous cherchons les moyens de la relancer.
Monsieur Diagne, nous informe avoir le maire. Il souhaite que soit mis en place un comité de pilotage au titre de la mairie.
Une réunion de travail entre la BOSY et Mr Touré a débouché sur un accord : Mr Sow, instituteur, est volontaire pour s’occuper de la bibliothèque Aminata Sow Fall et va venir se former ainsi que des élèves du CM2 à la BOSY

N’gor
Le nouveau directeur du centre culturel, Mr Niang, a relancé le fonctionnement de la bibliothèque. Elle ouvre tous les jours ouvrés (sauf samedi et dimanche) de 9 H à 16H. Bientôt elle ouvrira également le samedi. Elle a 3047 livres en rayon, et d’autres en réserve. Il y a 534 abonnés pour 10 000 habitants. Ils ont l’intention d’inclure l’informatique dans leurs activités.
Au centre culturel, ils sont 7 permanents : 6 sont salariés de la municipalité de Dakar, seul Moussa, le bibliothécaire est bénévole.

Ouakam
Nous rencontrons l’équipe du foyer : le président Daouda N’diaye et la nouvelle équipe Adji et Saly. Adji, actuellement sans occupation, après deux ans d’études après le bac a abandonné. Elle est tout à fait intéressée à devenir bibliothécaire, elle aime beaucoup lire et veut s’investir dans ces activités, se former à l’informatique. Nous lui donnons quelques explications et l’invitons au séminaire pour les deux jours suivants.
Nous visitons la bibliothèque et convenons de :
- La nouvelle équipe prend en charge la bibliothèque et commencera par nettoyer et ranger les livres.
- Daouda confectionnera un panneau en inscrivant bibliothèque et les horaires à l’entrée de la cour.
- Le foyer mettra une salle à disposition pour créer le club informatique

Ou affecter les livres en langue arabe ?

A la demande des yoffois qui souhaitaient créer un fonds arabe à la BOSY, nous avions sollicité l’Institut du monde Arabe de Paris, qui nous a offert plusieurs cartons d’ouvrages en arabe. Transportés avec l’expédition précédente, ils ont été stockés à la bibliothèque de Ouakam. Lors de notre séjour d’avril 2000, nous avons organisé l’identification de ces ouvrages afin de leur attribuer une étiquette en français pour permettre aux francophones de la bibliothèque de les prêter et de les classer. L’imam de Ouakam sollicité, nous a aidé à traduire les titres et définir la nature des ouvrages (documentaires et littérature). Selon lui, on ne trouvera pas de lecteurs d’un niveau suffisant de connaissance de l’arabe capable de lire ces ouvrages.
Lors du précédent séminaire, en 2000, nous avons opté tous ensemble sur l’affectation de ces livres non pas à la BOSY comme initialement prévu mais à l’école franco-arabe de Yoff, seul endroit où l’on puisse trouver des arabisants susceptibles de lire ces ouvrages proposés. Nous nous sommes alors rendues à l’école franco-arabe pour les en informer.
En Janvier 2001, les ouvrages étaient toujours en l’état à la bibliothèque de Ouakam.

Retour à Paris, Organisation de l’expédition des ouvrages en stock depuis Paris

Livres collectés
Nous avons collecté 20 000 ouvrages en provenance de :

  • Médiathèque de Massy Palaiseau
  • Bibliothèque de Choisy le Roi
  • Bibliothèque de Bobigny
  • Bibliothèque de Sucy en Brie
  • Bibliothèque du comité d’établissement du Crédit lyonnais Paris
  • Lyons Club (bandes dessinées neuves)
  • Manuels du lycée de Chantilly.

Livres achetés
Nous avons acheté 600 ouvrages d’auteurs français dont 11 titres au programme en 30 exemplaires chez Maxi livres et quelques titres de romans classiques Jeunesse. Ces romans étaient vendus à 10F l’exemplaire et nous avons obtenu une réduction de 15% par rapport au prix catalogue. Cet achat vient compléter l’achat réalisé auprès de Présence Africaine. Ces livres ont été financés par un don exceptionnel en provenance des comités d’établissements du Crédit Lyonnais. Ces 80 ouvrages équiperont 6 de nos bibliothèques installées dans des villes disposant d’un Collège (CES) : Ouakam, Bargny, Sebikotane, Dagana, Matam et Yoff BOSY.

Transports vers Dakar
Côté transport vers Dakar, les choses sont lancées.
Nous avons trié les livres par destination de façon à simplifier la distribution à réception.

Armées
En avril, nous avons expédié 165 cartons (soit 5661 livres, 2 tonnes, 5 m3) regroupés sur 4 palettes tous destinés aux bibliothèques de la presqu’île du Cap Vert. Le coût du transport vers le Havre est de FRF :1300 F.

Marine Marchande
Nous avons préparé l’expédition pour la vallée du fleuve. Nous lancerons l’expédition dès notre retour du Sénégal : 417 cartons (soit 14 469 livres, 9 à 10 palettes, 6 tonnes, 13 m3).
Le devis de Paris à Dakar s’élève à 20 000 FRF et à 35 000 FRF jusqu’à destination.
Nous avons demandé une prise en charge des frais de transport à l’ambassade de France à Dakar qui a payé l’an dernier 37 000 FRF pour l’acheminement de Grenoble à Fatick des livres donnés par Culture et Développement. Nous avons reçu un refus catégorique.
Nous avions démarché Air France pour obtenir du fret gratuit. Pour l’instant notre dossier a franchi toutes les étapes positivement mais il est stoppé pour cause de problèmes actuels entre Air France et Air Afrique.

A la recherche de financements

Poursuite de la campagne auprès des fondations et autres donateurs

Nous nous sommes à nouveau lancées dans une campagne de demande de subventions auprès des fondations d’entreprises. A ce jour, nous n’avons reçu que des réponses négatives.

Nous avons également sollicité Paris Bibliothèque pour obtenir les romans africains, objet de l’animation organisée dans les bibliothèques parisiennes.

Nous avons contacté 23 éditeurs, pour leur demander de mettre Lire en Afrique en service de presse pour obtenir leurs nouveautés, sans résultats positifs.

Le journal « La Croix », sur un contact de Patricia Beucher, nous offre un article dans son journal, dans le cadre de son action pour faire connaître les associations (100 associations pour fêter les 100 ans de la loi 1901). Il nous propose de concourir devant un jury du journal pour nous faire obtenir un prix.

Opérations avec les CE
Le C.E. du Crédit lyonnais nous a accordé un don de 5 000 FRF au titre de 2001 déjà transformé en œuvres au programme des lycées et collèges
Le CE de Mazars a de nouveau été sollicité pour un don au titre de 2001.

Autres contacts liés à la recherche d’équipements informatiques

-  Eliane a obtenu du Crédit lyonnais 5 ordinateurs (unité centrale, clavier, écran, souris et câbles). Ces ordinateurs ont été expédiés dans le convoi de l’armée pour partie et de la marine marchande pour le reste.
-  Marie Josèphe Devillers a été contactée par un collègue qui a proposé un ensemble informatique complet : 2 ordinateurs MAC en réseau, une imprimante laser, un modem, une radio.
-  Nous sommes entrées en relation via Mamadou Samba avec l’association jeunes 2000 qui recycle les ordinateurs usagés.

Préparation du séminaire et du séjour d’avril 2001

-  Rédaction du projet de convention demandé par Omar Sarr, maire de Dagana
-  Rédaction du pré projet « réseau internet »
-  Rédaction du module de formation « installer une bibliothèque : mode opératoire

SEJOUR N°2 - AVRIL 2001

Rencontre de Joel Lebret, attaché culturel à l’ambassade de France à Dakar

Nous obtenons la promesse d’un examen de notre demande de prise en charge des frais de transport Paris/Dakar sur la base d’un dossier et de la facture pro forma à transmettre.

Joel Lebret nous dit apprécier ce que nous faisons et nous donne des pistes :
La France met à disposition du Sénégal un budget de 4 millions de FRF sur trois ans pour financer des actions en faveur de la lecture. Les projets sont en discussion avec Marietou Diongue Diop.

Le ministère des finances français a collecté et envoyé 15 000 livres jeunesse dans le cadre d’une opération 1 salarié = 1 livre. Ils sont destinés à une bibliothèque de la banlieue de Thiès. Le site a été choisi par Marietou Diongue Diop.
Dans le cadre de ce programme triennal. Ils prévoient de développer la vente de livres en mettant dans 10 points régionaux un dépôt de 60 livres à vendre. S’ils les vendent, ils doubleront le stock (120) de livres à vendre l’an prochain.

Remi Sagna est maintenant à l’agence pour la francophonie à Paris. Joel Lebret nous recommande d’aller le voir de sa part.

Pour les projets Internet au Sénégal monsieur Souquière à l’ambassade de France (mais il va partir) est en relation avec les ONG. Il faut faire un dossier et l’adresser via Joel Lebret. Il y a des financements d’ONG et selon J.L. un projet de 200 000 FRF ne devrait pas rencontrer de difficultés. Il y a une commission qui se réunit deux fois par an, et J. L. pourrait appuyer notre projet.
Pour les accès, il faut demander à Metissacana – Michel Mavrosse 30 rue de Thionk (près de la rue Ponty, côté marché Sandaga.

Pour les financements, essayer avec des associations belges pour obtenir des financements européens. Pour cela il faut rencontrer M. Clairbois, délégué à Dakar au 821 74 80.
Pour les financements en France, il faut passer par les conseils généraux pour avoir accès ensuite aux autres instances d’État. Ce sont les conseils généraux qui ont les plus gros budgets, et ce sont eux qui ouvrent les portes de l’administration.

Actuellement, ils sont entrain de dresser l’état des lieux en s’appuyant sur les rapports de Dieme et celui de Culture et Développement. Marietou va envoyer 10 étudiants en région pour faire le recensement sur la base d’un questionnaire.

Il y a un gros projet de la Banque Mondiale qui prévoit de doter les écoles en manuels.
La France a constitué un fonds type qu’elle destine à 38 écoles. C’est à partir de l’évaluation de cette expérience qu’elle développera dans toutes les nouvelles écoles neuves (plusieurs centaines d’école). Il s’agit de 660 livres de bibliothèque pour 2 000 000 FCFA. Dans cette initiative française, la France impose que les Sénégalais trouvent les moyens de renouveler le stock en 10 ans. Il leur faut donc trouver 200 000 FRF par an. Et l’ambassade va enrichir les fonds avec d’autres livres.
Le Conseil général de la Gironde veut jumeler toutes ses bibliothèques, l’idée de J. L. serait qu’ils prennent le département de Thiès.

Il nous conseille de demander à Marietou la prise en charge des frais du port de Dakar et un endroit de stockage.

Rencontre de Marietou Diongue Diop, directrice du livre et de la lecture

Nous avions rendez-vous à 10H à la Direction du Livre et de la lecture. L’entretien s’est poursuivi jusqu’à 14 H au restaurant situé derrière la Galerie Nationale. Restaurant des fonctionnaires du quartier. Elle prépare son plan d’actions en faveur de la lecture, en discute avec ses bailleurs de fonds en particulier Joel Lebret de l’ambassade de France qui apporte 4 millions de FRF. La volonté des pouvoirs publics est de développer la promotion du livre dans toutes ses composantes, des auteurs, éditeurs aux lecteurs en passant par les libraires. Son programme est ambitieux :

  • Création littéraire
  • Création littéraire en direction des jeunes
  • Ateliers d’écriture
  • Soutient aux éditeurs, à la diffusion du livre
    Développement du lectorat potentiel dans les écoles et ailleurs, en particulier ceux qui ont été alphabétisés en langue maternelle. Il faut élargir le public qui a accès aux livres.
    Au bout de la chaîne, à la fin seulement viennent les bibliothèques.

Comment va-t-elle aider les bibliothèques ?
Selon l’enquête qu’elle a diligenté sur l’existant, son constat est sévère : les 10 bibliothèques régionales ne remplissent même pas le rôle de bibliothèques de quartier. Elle se rend compte qu’il y a beaucoup de points de lecture qui existent créées en partenariat avec des étrangers. Il faut multiplier les initiatives mais la désorganisation et le manque de coordination vont à l’encontre d’une politique nationale en matière de lecture publique.

Peut-être des fonds permanents suivis de relais.
Elle a visité les 7 CLAC de la région de Thiés et fait le constat suivant : ils ne reclassent pas les livres, elle pense qu’il faudrait réaliser un petit manuel, édicter des règles à respecter pour continuer les partenariats. La coordination devant passer par la direction du livre pour optimiser les équipements.

Prise en charge des frais du port de Dakar ? : Son budget est limité et cette ligne n’est pas prévue. Son reliquat de budget 2000 va permettre de dédouaner le matériel audio-visuel qui arrive pour les CLAC. (Selon Moussa N’diaye qui traite le dossier import dans son entreprise, il s’agit d’une centaine de kilos seulement.)

Selon les projets de CLAC de l’ACCT : l’agence apporte des collections étrangères au Sénégal. Le Sénégal donne les collections nationales. La localité fournit les équipements et prend en charge le personnel. L’Etat sénégalais fournit le coordinateur régional.
Ce sont les CLAC de Ndiaganiao et Joal qui fonctionnent le mieux. Les problèmes rencontrés sont : l’entretien des locaux, le classement des collections, le manque de formation et de professionnalisme. Il n’y a aucun catalogage des nouveautés, il aurait fallu un bibliothécaire professionnel pour former les coordinateurs et cataloguer les collections. Il faudrait combiner les animateurs et un bibliothécaire professionnel, il en faudrait un par réseau.

Internet dans les CLAC : projet de communication ETICAO (Expérimentation des Technologies de l’Informatique et de la Communication en Afrique de l’Ouest) dont le bureau régional est à Lomé. Les animateurs des CLAC ont été formés à Lomé et en Mauritanie
La formation internet s’est fait sur place à Dakar.

Séminaire des bibliothèques du réseau Lire en Afrique

Marietou Diongue Diop a été invitée a ce séminaire, elle s’est fait remplacer par le responsable de l’association des bibliothécaires qui fait une déclaration le matin relatif à l’enquête dont Marietou l’a chargé puis disparaît pour le reste de la journée.

  • Keur Massar n’est pas représenté ni Tilmakha.
  • Pour Matam, deux professeurs de français envoyés par le proviseur dont l’un, Abdel Kader Diatta a participé au rassemblement de Gorée pour les clubs arts et littérature.
  • Pour Dagana : Abiboulaye Diop est là venu par les transports en commun.
  • Pour N’dande : trois enseignants sont là.
  • Pour Yoff, la délégation de la BOSY est nombreuse et comprend un petit lecteur couronné meilleur lecteur par l’équipe des bibliothécaires, Alassane Faye est présent.
  • Les bibliothécaires de la BOSY représentent la bibliothèque de Yoff 2 Aminata Sow Fall.
  • Pour N’gor : trois personnes dont le responsable du foyer, fonctionnaire de la mairie de Dakar. N’gor demande avec insistance à faire partie du réseau LEA, et le directeur donnera toute l’autonomie requise à la bibliothèque pour rejoindre ce réseau.
  • Pour Ouakam : Adji est là pour la nouvelle équipe, quant à l’ancienne équipe Cheikhou Diaby fait un saut vers 10H30 demande à passer tout de suite pour faire un bilan bâclé et très flou et quitte après son intervention.
  • Sébikotane et Bargny ont une bonne délégation
  • Thiaroye Kao est représenté par deux personnes.

Des candidats qui souhaitent nous voir sont venus au séminaire : deux personnes de Rufisque à qui nous conseillons de rejoindre les bibliothèques existantes à Rufisque. Pour Sédhiou un enseignant de Rufisque originaire de la région demande une bibliothèque pour son village de 4000 habitants dans la région de Sédhiou ; il participera à l’intégralité du séminaire.

François Malick Diouf de Niaganiao est également présent et intervient beaucoup durant ce séminaire.
Le matin chacun est invité à présenter son bilan et l’après-midi nous nous réunissions en commissions mais, comme l’an dernier, nous constatons que nous avons du mal à sortir du concret de ce travail de commissions.

Après le séminaire nous donnons à Matam, Dagana et N’dande les informations et les documents relatifs à l’expédition des livres qui vont leur parvenir très prochainement. Ensuite Ousmane Dia nous attend, il insiste pour ouvrir la bibliothèque de Thiaroye Kao coûte que coûte en mai. Suite à notre rencontre en janvier, il a fait cotiser la population pour faire fabriquer 4 étagères selon nos indications, il a recruté dans le quartier des jeunes qu’il réunit tous les dimanches pour les former à la gestion de la future bibliothèque. Il veut des livres tout de suite et ne veut pas comprendre qu’il n’y en aura pas pour lui dans nos envois en cours.

Projet informatique

Projet de réseau internet

Nous avons pensé qu’il serait intéressant d’étendre l’expérience de Yoff à toutes les bibliothèques du réseau Lire en Afrique. Marie Josèphe a trouvé une possibilité d’obtenir des financements pour le projet Internet. Nous avons inscrit ce projet à l’ordre du jour de notre séminaire

Metissacana : Michel Mavrosse

Ils ont un Cyber café à Dakar et sont fournisseurs d’accès.
Ils sont en contact avec le site de Yoff et sont prêt à développer l’expérience de Yoff ailleurs.
Ils veulent créer des applications et travaillent avec Education Sans Frontières,
Ils vont rapprocher le lycée de Podor de celui de Ris Orangis
Pour ce qui concerne notre demande. Ils peuvent fournir la connexion pour obtenir des adresses e-mail. Il faut un ordinateur, un onduleur, un groupe, un variateur de tension, une ligne de téléphone. Au Sénégal, il y a un système d’adresse gratuit.
Pour l’hébergement, soit ils sont dans une liste de diffusion, soit sur une adresse où tous reçoivent les messages (c’est une liste de diffusion sur un site d’hébergement).
Fournitures

  • Coût de la connexion : 8000 HT/mois
  • Hébergement : 25 000 FHT par mois.
  • Adresse e-mail : gratuit
  • Equipement
  • Imprimante jet d’encre, Onduleur, Ordinateur évolutif multimédia, Il faut compter 15 000 FRF par poste
  • Une cartouche coûte entre 600 et 1200 FRF pour 3000 feuilles. A Metissacana la feuille est facturée 300 FCFA (à Yoff 450 FCFA)

L’Education Nationale va récupérer des stocks d’ordinateurs expertisés et évolutifs. Au Sénégal on peut obtenir une exonération de taxe à l’importation.
Pour la maintenance, il faut distinguer la maintenance machine de l’entretien quotidien. On peut inclure dans le budget la formation de jeunes qui soient formés à l’entretien. Au Sénégal on trouve ces formations.

Mamadou Samba avait réservé son temps pour le séminaire, mais il a reçu une convocation de dernière minute pour assister, dans le grand hôtel de N’gor, à un séminaire organisé par le ministre des nouvelles technologies, Mamadou Diop Decroix, afin de valider le plan d’actions du gouvernement dans ce domaine.

Pour le réseau Internet de LEA il voit les usages suivants :

  • le courrier électronique
  • le site Web
  • le bulletin d’infos interbibliothèques périodique (mensuel ou trimestriel)
  • la liste de diffusion
  • pour l’hébergement du site on peut l’héberger à Paris c’est mieux pour des questions de capacité.

Le problème N° 1 ce sont les infrastructures :

  • le micro ordinateur
  • la connexion : 12000 F TTC par mois qui permet d’avoir une adresse pour chaque bibliothèque
  • la facture téléphonique le forfait de la Sonatel est de 10 000F les 10H
  • si la bibliothèque n’a pas d’ordinateur elle peut avoir une adresse gratuite et aller récupérer ses mails dans un Cyber café.
  • Selon Mamadou Samba il faut faire comme fragments du monde.

A Yoff, ils ont deux sites dont Cyber-penc qui a été présenté au président de la République.

Le SIUP est plus large c’est le Système d’Information Urbain Populaire, c’est un projet qui vise à donner des informations aux yoffois de Yoff mais aussi à ceux de la diaspora. Un ensemble d’informations concernant Yoff ont été mises sur ce site, la quête d’information est faite par des journalistes enquêteurs.
Les informations recueillies sont discutées et confrontées et ce sont ces informations validées qui figurent sur le site.
Le site de Yoff au moment où il a été créé devait être réalisé en un an, il a été finalisé en trois mois. Les autres quartiers de Dakar (N’gor, Camberène, Médina) ont leur SIUP.
Le SIUP a son propre hébergement SIUP.sn

Les difficultés résident dans la recherche d’informations et le choix des informations. Des ateliers ont été organisés pour régler la communication à Yoff. On a recherché les personnes ressources sur le plan technique qui puissent travailler bénévolement. Il y a beaucoup de gens qui se sont mobilisés. Pour le SIUP il y a une structure à la mairie de Yoff qui s’en occupe.

Séminaire (suite) consacrée à Internet

Réunion Internet dans la cour du foyer de Yoff
Toutes les bibliothèques sont représentées sauf Thiaroye Kao et Dagana.
Mamadou Samba fait une présentation du site de Yoff et de l’utilisation d’Internet par groupe de 3.
Nous discutons avec Mr Thiaw qui anime l’association ADY basée au foyer des jeunes de Yoff.

  • Matam : la salle informatique fonctionne, l’équipe technique va passer pour installer Internet dans le cadre du projet banque mondiale. Il y a huit ordinateurs plus un serveur.
  • N’Gor : s’initie à Microsoft, Word, Internet. Ils négocient avec des touristes et pensent obtenir des ordinateurs dans 3 mois.
  • N’dande : le CEM dispose de 4 ordinateurs mais pas de salle. Ils ne sont donc pas installés et personne n’est initié.
  • Bargny : a comme projet de faire un Cyber Café à la bibliothèque, les ordinateurs seraient financés par Mar Diouf, le maire.
  • Sébikotane : à la bibliothèque ils ont eu 2 micro-ordinateurs mais ils sont morts. Le CEM dispose de 15 ordinateurs mais ne s’en sert pas. L’association des élèves et étudiants de Sébikotane va demander à créer un club informatique pour former tout le monde. Mamadou N’doye rappelle qu’il est informaticien et pourrait former les jeunes de Sébikotane.
  • Ouakam : dispose de deux ordinateurs donnés par LEA, à installer dans un local propre et sécurisé pour en faire un club informatique et initier les jeunes
  • Yoff : Avant de créer un Cyber café il faut créer un club informatique pour initier tout le monde à l’informatique : utilisation du clavier, de la souris, de Word et Excel. C’est Adama Dione qui est responsable du club informatique. Le club a pour objectif de mettre tous les membres de la BOSY à niveau.

Discussion sur le réseau Lire en Afrique
LEA dispose d’un site WEB qu’il faut mettre à jour et y inclure un état des lieux des bibliothèques., présenter l’association, chaque bibliothèque et son environnement, prévoir un espace actualité, un bulletin d’information qui pourrait être trimestriel.
Pour cela il faut des infrastructures, l’équipement informatique, l’abonnement Internet 12000 F/mois, la facture du téléphone : 10000F/mois
Le site LEA pourrait être réalisé depuis Paris et hébergé par Globe net.

Plan d’action court terme :

  • Créer dans les bibliothèques qui le peuvent des clubs informatiques et initier tout le monde
  • Mamadou N’doye est disponible pour dispenser ces formations et est d’accord pour travailler sous contrat dans chacune des villes intéressées.
  • Utiliser la messagerie pour communiquer entre nous
  • Créer une liste de diffusion : Mamadou Samba va la créer
  • Créer une page de présentation des bibliothèques : Yoff va concevoir la sienne et l’adresser à toutes les autres bibliothèques qui n’auront qu’à réfléchir à leur contenu. Concepteurs yoffois : Mamadou N’doye et M’baye Gueye
    Le site à Paris à remettre à jour : LEA Paris s’en charge

Autres activités du séjour

Déjeuner chez Marietou Diop à Yoff Diamalaye

Marietou N’dongue Diop nous a invitées à déjeuner chez elle, en compagnie de Maguette Diop responsable du réseau des bibliothèques scolaires.
La conversation est surtout menée par Maguette qui souhaite travailler avec Lire en Afrique. Nous lui précisons pourquoi, de notre côté, nous ne souhaitons pas travailler avec l’éducation nationale.
Elle nous informe que :

  • Le projet banque mondiale vise à mettre des manuels dans les écoles des manuels scolaires et non des livres de bibliothèque.
  • Les coopérants français conseillers de l’Éducation Nationale du Sénégal partent prochainement.
  • Elle a obtenu pas mal de livres de la bibliothèque de Melun.
  • Elle connaît bien le CEM de Sébikotane, elle a bien vu les manuels qui étaient remisés à l’humidité mais qu’elle n’a pas entendu parler des ordinateurs.
    Marie Josèphe leur montre les images vidéo de Sébikotane et de Yoff 2. Elles sont impressionnées par le nombre de livres.

Visite de la BOSY

Nous les accompagnons dans la visite de la BOSY, où elles sont reçues par Alassane, c’est le jeune de service qui fait la présentation des collections. Elles sont surprises de voir la qualité du classement, la richesse du fonds et le dynamisme de la BOSY. Notre rendez-vous suivant avec Abdoulaye N’doye déjà arrivé au Régal nous quittons Yoff, laissant les deux responsables de la lecture en pleine discussion pour aller à la rencontre du chef de cabinet de Omar Sarr au sujet de l’arrivé des livres pour Dagana..

Le lendemain Alassane nous donnera son compte rendu de la conversation :
Marietou a proposé de :

  • Renforcer le partenariat avec la BOSY
  • D’aider les bibliothèques en particulier sur le volet formation
  • De promouvoir l’expérience de la BOSY aux bibliothèques associatives
  • D’inviter Alassane à la réunion du 12 à la coopération avec l’attaché culturel de l’ambassade de France pour discuter de la politique de relance

Maguette Diop a demandé à la BOSY de lui écrire pour solliciter des livres (dictionnaires, encyclopédie).

Visite au CLAC de Niaganiao

Nous sommes reçues par le responsable Doudou N’diaye, instituteur et responsable du CLAC depuis son ouverture en 1989 (et beau-frère d’Abou Diaw de N’gor, ils sont tous deux mariés à deux sœurs).
Au départ, l’ACCT a fourni une première dotation, mais depuis il n’y a pas eu de renouvellement. Une bonne partie des livres ont été donnés par une partenaire de St Herblain, en France, une institutrice, qui collecte des livres et leur envoie.
Au CLAC, il y a également d’autres media dont internet. Ce sont des canadiens, dans le cadre des CLAC que le CRDI (Centre de Recherches pour le Développement International) qui ont implanté ces équipements, et seuls les meilleurs CLAC les ont reçus. Ils ont 6 ordinateurs plus une connexion internet pour initier les jeunes et aussi les adultes à l’ordinateur. C’est dans le cadre de l’activité santé qu’ils ont eu le premier ordinateur. Puis, c’est St Herblain (Nantes) qui s’est jumelé à Ndiaganiao qui a donné les 5 ordinateurs. Tous les messages en provenance de St Herblain passaient par le CLAC et c’est à partir de ce lien que St Herblain à coopérer avec le CLAC.

Le local était assez délabré et c’est eux-mêmes qui l’ont remis en état. Le mobilier du local devait être fourni par la communauté rurale mais elle n’a pas les moyens. C’est l’Etat qui paye le coordinateur régional qui passe 2 fois par mois, il a un véhicule et ne s’occupe que des CLAC de la région de Thiès. Il reçoit les dotations en matériel et les distribue à tous les CLAC : caméra projecteur
Le président du comité des gestion est le président de la communauté rurale, tous les cadres du village sont membres du comité de gestion, ainsi que tous les directeurs d’école, ce qui permet de récupérer les livres prêtés. Les animateurs sont issus de ce comité de gestion. Ils sont bénévoles, ils sont en poste depuis 1988. Il y a 4 animateurs permanents. Pour la communication, c’est une femme. Il y a une coordinatrice qui est à Lomé pour l’ACCT et c’est elle qui a fait le programme de communication avec internet. C’est elle qui a recommandé d’intégrer les femmes. Mais il y a u problème pour intégrer les femmes dans les activités qui ne sont pas rémunérées. Il leur faut sortir de la maison et selon le qu’en dira-t-on, c’est mal vu d’être dehors plutôt que rester à la maison pour préparer les repas et s’occuper des enfants.
Il y a un jardin d’enfants/garderie au CLAC, au départ c’était géré par les filles et on demandait 500 FCFA par mois, mais les gens ne pouvaient plus payer et maintenant ce sont des bénévoles qui acceptent de faire cela : Il y a 4 filles : 3 à la garderie et 1 à la communication.
Il y a 8 personnes en permanence au CLAC, dont deux faisaient partie de l’équipe de départ. Les débutants ont été formés à Bordeaux, il y a eu aussi des stages au Togo, en Mauritanie. Il y a eu beaucoup d’argent mis dans la formation. Les autres CLAC sont tombés parce qu’il n’y a pas de relais.

Quand il n’y a pas classe, les enfants affluent à la bibliothèque. Au total il y a 1750 enfants scolarisés à Ndiaganiao : école primaire 800 ; mission catholique : 500 ; CEM : 250 ; autres écoles : 200
67 adultes sont inscrits au CLAC, ce sont des fonctionnaires et des enseignants.
Les meilleurs lecteurs sont les enfants du primaire qui lisent tout : les BD, les romans, les albums…
Il y a aussi les abonnés à l’audiovisuel, et des clubs de lecture.
Pour la télé, les entrées 50 F ou 25 F permet de financer le gardiennage, l’électricité.
Parmi les enseignants de Ndiaganiao, pratiquement tous sont animateurs des activités du CLAC.

Depuis le début ils ont reçu 2700 livres, aujourd’hui il y a 1000 livres.
Abonnements : 500F/an pour les adultes et 200 F pour les enfants.

Leurs besoins : Les romans du programme, Les manuels pour les adultes qui ont des examens, Les manuels de pédagogie pour les enseignants, Les manuels pour les élèves, Des livres jeunesse
L’ACCT créé des animations autour du livre. Par exemple la bataille du livre : des enfants des pays francophones (Canada, Suisse, France, ….) par groupe d’âge, les enfants doivent lire le même livre puis répondre à un questionnaire. Il est prévu que 4 enfants de Niaganiao aillent à Genève pour les finales de la bataille du livre. Ces enfants reviendront avec des tee-shirts, du matériel de communication pour organiser une fête du livre à Niaganiao.

Rencontre de François Malick Diouf du CLAC de Ndiaganiao

Il nous explique les projets CLAC de l’ACCT : 7 Clacs dans la région de Thiès
Ndiaganiao, communauté rurale de 33 000 habitants compte 31 villages, 10 écoles primaires, 1 CEM, 1 lycée en projet.
Au départ les CLAC ont été dotés de matériel audio-visuel : magnétoscope, télé, cassettes, des jouets.
A Ndiaganiao, le CLAC est installé dans un ancien magasin/entrepôt qui appartenait au père de François Malick Diouf, collecteur de mil pour le gouvernement. Le CLAC ne paie pas de loyer.
François s’est impliqué dans le fonctionnement du CLAC en 1992, en tant que bénévole alors qu’il était en classe de 3 ème. Le président du CLAC, Doudou N’Diaye, a recruté une dizaine d’élèves de 3 ème pendant les vacances répartis en trois équipes : une équipe télé, une équipe lecture et une équipe pour l’animation culturelle. Ils allaient au CLAC matin et soir pendant toutes les vacances.
Une salle est louée 6000 F CFA pour organiser des bals.
Il y a un club de lecteurs et les lecteurs peuvent donner un coup de mains au CLAC.
Aujourd’hui, une maternelle s’est installée dans la grande salle.
Selon François Malick, les autres CLAC ont plus ou moins disparu, et le matériel également.
Un fonctionnaire de la direction du livre a en charge les 7 CLAC de la région de Thiès et il y passe environ tous les 15 jours.
Malick a une formation de documentaliste et il est vacataire à la bibliothèque universitaire à Dakar. Il gagne 79 000 FCFA net, tandis qu’un instituteur débutant gagne 75 000 FCFA
A la BU, ils sont 18 bibliothécaires professionnels, 4 vacataires, 7 conservateurs et 1 directeur.
Il y a 1700 places assises. Chaque jour, toutes les places sont occupées de 9H à 20 H. Il y a plus de 20 000 étudiants.
Parmi les anciens de l’EBAD, on compte 20 étudiants formés en documentation, 20 en archives et 15 en bibliothèque. Ceux qui sont formés en bibliothèque ont le plus de difficulté à trouver un emploi.

Visite du projet bibliothèque à l’école de Ouakam

On nous a parlé d’un projet de création d’une bibliothèque à l’école située à côté de la gendarmerie de Ouakam.
C’est la Fédération Nationale des Associations Franco-Africaines de Paris qui finance la construction d’un local destiné à une bibliothèque plus une salle d’information, via monsieur Mohamed Louis Seye, conseiller municipal à Fontenay sous-bois. Le budget prévu est de 18 millions, financé intégralement. (la municipalité de Ouakam aurait prélevé dans ses réserves obtenues par la vente de terrains de Ouakam pour financer à hauteur de 4 millions les fondations, les fonds étrangers n’étant pas encore arrivés).
L’association Méharées a réalisé des fresques qu’elle va vendre à Paris pour financer une salle informatique qui sera construite au-dessus de la bibliothèque et coûtera de 15 à 20 millions.
Monsieur Diop actuellement adjoint au directeur de l’école sera le bibliothécaire. Il a reçu une formation dispensée par un ouakamois au Centre Culturel Français. Pour l’informatique il a fait un stage de 6 mois à Blaise Senghor avec monsieur Ba. Le projet est piloté conjointement par le directeur de l’école et Monsieur Niang de la mairie.


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